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Parcours du bon battant – Trans Musicales 2019

Aujourd’hui commence la 41e rencontre Trans Musicales.

Avant la diffusion de la dernière mixtape nous vous proposons une mise en lumière sur les artistes à découvrir et à ne pas manquer ! 

Marc Rebillet .
Ce musicien originaire de Dallas s’est récemment fait remarquer sur Internet avec ses vidéos virales enregistrées dans son appartement. Seul devant son sampler et son clavier, il créé des boucles house et funky électrisantes qu’il superpose, puis délivre au micro des performances soul extatiques totalement jubilatoires. 
Un mélange de tension jouissive, d’énergie libératrice et de plaisir communicatif : c’est là la marque d’un véritable entertainer.

Joey Quinones & Tee Sinseers 
Fiers représentants de la communauté chicana pour laquelle doo-wop et soul tiennent une place à part, le chanteur/trompettiste Joey Quinones et ses Sinseers s’aventurent sur les chemins du rhythm & blues, du jazz façon New Orleans et même du rocksteady pour un formidable voyage musical qui fait disparaître les notions de temps et de frontière.


Acido Pantera
Ces deux musiciens colombiens élaborent à leur façon un croisement entre sonorités synthétiques et rythmes traditionnels régionaux (cumbia, porro, bullerengue, champeta…). Dans la frénésie du live, les machines rencontrent diverses percussions afro-colombiennes (bombo, alegre…) et la keytar dialogue avec une flûte amérindienne appelée kuisi. Après la grande vague electrocumbia des dernières années, Ácido Pantera emmène ainsi le son colombien encore plus loin.


Liraz
Liraz Charhi chante pour se reconnecter à ses racines perses. Son répertoire, chanté en farsi, mêle morceaux originaux et reprises d’artistes iraniens. On y entend un mix de musiques traditionnelles perses, de pop iranienne des années 1970 évoquant Googoosh, ainsi que des sons et des rythmes actuels créés par le producteur Rejoicer. Une démarche proche de A-WA ou Altin Gün (respectivement aux Trans Musicales 2014 et 2017), mais dans une esthétique perse. 


Gystere
Entre ses fausses émissions télé délirantes à l’esthétique VHS, ses clips à la saveur vintage et son groupe vêtu de tenues extravagantes que ne renieraient pas Sun Ra ou Funkadelic/Parliament, Gystere a bâti un univers cohérent dont le fil conducteur est sa musique. Du funk joué par un groupe cosmique et cosmopolite (venu de pays aussi divers que Madagascar, Haïti, Ghana, Cameroun et Brésil) qui tire vers le jazz et le progressif, empli de clins d’oeil esthétiques aux 80s (keytar, basses slappées), dans lequel Gystere se révèle en tant que chanteur R&B romantique aux textes féministes. 


Minyo Crusaders
Suite à l’accident de Fukushima en 2011, le guitariste Katsumi Tanaka part à la recherche d’une identité japonaise à laquelle il peut s’identifier et redécouvre le min’yō, ces chansons associées aux classes populaires. Tanaka rassemble alors une dizaine de musiciens afin d’adapter ces chants traditionnels sur des musiques d’ailleurs, qu’elles viennent d’Afrique (afro-blues, afro-funk, groove éthiopien), d’Asie (thai pop) ou des Caraïbes (reggae, cumbia ainsi que des musiques liées à Cuba comme le són, la salsa, le bolero-són ou le boogaloo). Une expérience fantasque et réjouissante. 


Bantou Mentale
Afro-rock incantatoire, pulsations et basses dub, electro-hip hop… sa musique intègre les nombreuses influences accumulées par ses membres dans leurs projets précédents, ce qui explique l’intention de Kabeya : « Ce n’est pas tant un nouveau son de Kinshasa qu’un nouveau son mondial ». 


Nts & the soul sauce 
NST & The Soul Sauce bousculent la tradition en soumettant ces contes musicaux séculaires – d’ordinaire simplement accompagnés d’un tambour – à un traitement reggae à tendance roots et dub. Quand Kim Yulhee scande ses récits habités devant des grooves hypnotiques, le mariage entre ces deux esthétiques aux antipodes géographiques sonne comme une évidence. 


Continuadores
Continuadores est un projet audiovisuel qui rend un hommage nostalgique aux premières années de l’indépendance du Mozambique, à la révolution et à l’émergence de la mozambicanité (l’identité culturelle singulière et plurielle de cette nation). Le duo propose ainsi un show onirique tout en clair-obscur dans lequel se déploie la superbe voix de Matavela au milieu de volutes électroniques, traçant ainsi les contours d’une pop sensible et romantique.


Gilberto Rodriguez
Autant inspiré par le jazz, le rock psychédélique et les rythmes afro-cubains (le guaguancó – l’une des formes de la rumba – mais aussi le són et la salsa), ce chanteur-guitariste de la baie de San Francisco présente un projet musical atypique porté par une formation réunissant percussions, clavier, basse et trompette. Avec des structures progressives et envoûtantes, ses morceaux dégagent une force à la fois sensuelle et spirituelle où des improvisations vocales ajoutent une touche mystique à ce groove insaisissable. 


L’éclair
Formé par six Suisses avides de groove, L’Éclair joue un funk progressif enrichi d’influences jazz afro-cubaines (congas et bongos), d’effets sonores chers au dub (écho et delay) et de sons de synthétiseurs seventies. Construits sous forme de jams psychédéliques, ces plages de danse évoquent aussi les origines du disco, ce moment où le funk a été percuté par les musiques latinoaméricaines et afro-latines.


Stats
Venus de Londres, les membres de Stats vivent leur musique comme un exutoire. Leurs chansons sont des vignettes qui racontent l’ordinaire d’un monsieur-tout-le monde qui se sent à l’étroit dans son costume d’employé de bureau et s’émancipe par le funk et les rythmes synthétiques lors d’afterworks endiablés. En transfigurant ainsi son quotidien, le groupe créé une pop électronique aussi dansante que cérébrale et absolument irrésistible. 


U-Zhaan
Habitué depuis vingt ans aux collaborations ponctuelles et décalées avec des artistes d’horizons divers (Ryuichi Sakamoto, Cornelius, Hifana, Oren Ambarchi, Jim O’Rourke…), le joueur de tabla U-zhaan s’associe désormais aux rappeurs Roy et Dopeness (qui forment depuis une dizaine d’années le duo hip hop Kakato). En une série de clips soignés (notamment le superbe Bunka), le trio a développé une esthétique minimaliste et singulière où le rap en langue japonaise est sublimé par la pureté des harmoniques du tabla. Une première en Europe.


Yīn Yīn
Poursuivant la tradition des musiciens hollandais voyageurs (Altin Gün, Jacco Gardner avec les zambiens Witch), c’est en Asie du Sud-Est que les deux membres de Yīn Yīn sont allés chercher la matrice de leurs chansons pop psychédéliques. Instrumentales, elles font s’enchevêtrer sonorités orientales traditionnelles, dub, funk électronique, guitares western et groove disco à la Moroder pour un choc des cultures vivifiant. 


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